« La télévision fabrique de l’oubli. Le cinéma fabrique des souvenirs », disait Jean Luc Godard à propos du 7ème art. La disparition du réalisateur franco-suisse, le 13 septembre 2022, a profondément marqué le monde du cinéma, tout comme son œuvre l’avait déjà fait. En hommage, le Festival Lumière l’honorera à travers la diffusion d’un documentaire, « Godard, seul le cinéma ».

Mais cette 14e édition mettra avant tout en lumière un autre réalisateur, lui aussi incontournable, mais dans un style très différent. C’est l’américain Tim Burton qui, cette année, recevra le fameux Prix Lumières pour l’ensemble de son œuvre éclectique, qui s’étire du fabuleux Charlie et la chocolaterie à l’interprétation plus sombre de Batman. C’est à cette occasion que nous avons tenté de dresser le portrait de cette artiste aussi mystérieux que fascinant.

Le bureau de la rédaction, à l’occasion de la couverture de la 22e édition du Festival lumière. © L’Écornifleur

Et comment bien parler de cinéma en restant uniquement dans les salles ? Dans un contexte de crise du secteur, où les plateformes de streaming viennent sans cesse grignoter le marché du grand écran, nous avons donc souhaité porter un regard plus vaste sur le cinéma : sur ses partenariats, son milieu, son financement et aussi son public.

Enfin, sur une note plus légère, cette couverture prendra aussi le temps de parler des petites mains du festival. Celles des bénévoles ou des techniciens, plus habituées à l’ombre qu’à la lumière des projecteurs.

Pour la rédaction de l’Écornifleur, cette couverture du festival Lumière a une saveur particulière. Car s’il n’est pas encore l’heure de parler d’un happy ending, cet édito entame tout de même pour nous, le début de la fin.

Bonne lecture !

Arthur Dumas, rédacteur en chef